Je suis triste, les mots me quittent,
Les phrases s’envolent, nulles ne rigolent, Le ciel est gris, n’a plus de vie, Les nuages pleurent, notre malheur. Je me souviens au plus lointain, De ta candeur, de nos bonheurs, De ton sourire, de ta joie de vivre, Que je dégustais, que je dévorais, Je me souviens au plus lointain, De ces balades, sur la plage, De ces dîners, bien arrosés, De nos sorties, venue la nuit, Je me souviens au plus lointain, De nos ébats, quand sous les draps, Tu me cherchais, me caressais, Tu me trouvais beau, t’étais accroc, J’ai beau chercher, me rappeler, Ce que tu disais, ce que tu voulais, Y’a rien à faire, c’est corollaire… Je pense à toi… - - - - - - J’ai beau chercher, me rappeler, De mauvais moments, plus turbulents, Y’a rien à faire, c’est corollaire, Je pense à toi, et plusieurs fois, Je me dis que nos vies, qui jusqu’ici, Valaient le coup, avaient du goût, Ne ressemblent à rien, de vraies vies de chien, Je sais pourtant, qu’au demeurant, Il reste en toi, un je ne sais quoi, Un petit bout, de rien du tout, Un petit rien, mais tellement bien, De ce qui brûlait, encore hier, De mille feux, même dans tes yeux, Qui te dévorait, mais que tu laissais, Par pur plaisir, jusqu’à en jouir, Te faire chavirer, de l’autre côté, Et te laisser tout oublier, Jusqu’à ne plus te rappeler, Les raisons qui par le passé, Avaient fait, que tu m’avais aimé. |